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D’abord on mène la bataille,
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Ensuite on se bat pour la reconnaissance
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Ceci est notre contribution à la lutte pour la reconnaissance
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Faire revivre l’histoire collective
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de la convention nationale républicaine (RNC),
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est fondamentalement important pour les mouvements de résistance aux É.-U.
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En se souvenant de ce superbe enthousiasme en activité,
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on se rappelle qu’on peut affronter l’État dans toute sa puissance,
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et tout d’un coup, un autre monde semble bien plus accessible,
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et tellement plus réel.
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Mais tout aussi important que de raconter notre histoire collective,
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il faut apprendre de nos expériences collectives.
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«Avec ces élections, quelque-chose se passe en Amérique.»
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Je sais que les temps sont durs pour beaucoup d’entre vous.
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Vous vous inquiétez de gar…»
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«Mes amis, mes chers amis,
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s’il-vous-plait, s’il-vous-plait, ne vous laissez pas divertir par les interférences et les parasites.»
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(Rires)
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Le Comité d’Accueil de la RNC
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-le groupe anarchiste, anti-autoritaire, qui s’occupe de l’organisation des manifestations-
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commença à s’organiser publiquement toute une année et demie avant la convention.
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Une telle prise d’avance dans le temps est quelque-chose qui ne s'est pas vu
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dans les mouvements de protestation en Amérique du nord depuis l’ère de pique de prostestations,
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au summum du mouvement global pour la justice.
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Le weekend de la fête du travail 2007 (premier lundi de septembre),
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un an exactement avant la convention,
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le comité d’Accueil de la RNC a tenu un planning serré
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et organisa une rencontre, suivie par des centaines d’activistes,
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représentant des organisations des quatre coins du pays.
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«Quels types d’activités sont attendues
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pour les manifestations?»
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«Et bien ce qui est sorti de cette première pré-convention nationale est
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que nous allons bloquer les rues,
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et essayer d’empêcher les délégués d’atteindre
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le Centre d’Énergie Excel.
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Dans les termes du Comité d’Accueil : saboter la convention.
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Le Comité d’Accueil de la RNC ne projète aucune action ou manifestation.
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Nous, on est plus ou moins en train de créer le bureau central,
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comme ça, les gens passent par nous pour le déroulement des actions.»
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On prévoit de vous fournir plus de 300 bus
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et des centaines de voitures privées pour vous amener
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de vos logements au Centre d’Énergie Excel,
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pendant les quatre jours de la convention.
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Avec plus de quelques entrées d’autoroute
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dans le centre-ville de Saint-Paul,
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y compris la sortie Kellogg de la I-94,
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la sortie Cinquième rue de la I-94,
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la sortie Onzième rue de la 35E,
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la sortie University de la 35E,
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la sortie Dixième rue de la I-94,
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et la sortie 12ème rue de la I-94,
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arriver au Centre d’Énergie Excel pourrait bien être déjà la moitié de l’aventure.
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«Excellent...»
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Pas de sang pour du pétrole, É.-U. hors du sol Iraquien
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Avec la Coalition pour défiler sur la RNC et Stop la Guerre,
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ayant programmé de défiler vers le centre Excel le même jour
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que le Blocus pour Saboter les Conventions du Comité d’Accueil de la RNC,
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les organisateurs des deux groupes s’inquiètent de savoir comment les actions pourront se cotoyer
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dans les rues; mais en février 2007, les organisateurs des deux collectifs se sont réunit
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pour établir les Principes de Saint-Paul.
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«Le but, c’était d’assurer que tout le travail des organisateurs locaux
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ne serait pas écarté lorsque les collectifs nationaux entreraient en jeu.
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Nous avons réussit à faire signer à d’autre groupes
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les Principes de Saint Paul, et c’est en fait assez historique.
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Première mention, notre solidarité sera basée sur une diversité de tactiques
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et sur les projets d’autres groupes; ce qui veut dire que même si
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tout-le-monde n’adhère pas aux tactiques, on sait tous
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de quel côté de la barricade on se situe.
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Il y aura une dispersion des actions dans le temps et dans l’espace,
-
et ça signifie que nous allons nous assurer que
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si quelqu’un fait une action quelque part, personne n’ira
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mener sa propre action au détriment de celle déjà en cours.
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La troisième - qui est un un peu trop nouvelle pour que les gens
signent
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pour une manif ou une action comme celle-là - c’est :
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Toute critique ou discussion individuelle sur les tactiques restera interne.
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On va pas aller voir les médias et
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dénoncer tel groupe qui a des tactiques différentes des nôtres.
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La dernière est que nous nous opposons à toute répression de la contestation par l’État
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y compris la surveillance, l’infiltration, la perturbation et la violence.
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Nous sommes d’accord pour ne pas soutenir l’application de la loi dans les actions contre les activistes et autres.
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C’est assez sympa de voir comment les gens semblent adhérer à l’idée
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que lors des manifestations, la police est très fermement de l’autre côté.»
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«Ceci est notre dernier avertissement, vous serez exposés à des produits irritants
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si vous ne vous dispersez pas et ne dégagez pas la rue.»
-
Dans un sens, on peut dire que la bataille de la RNC débuta
le jeudi 28 août,
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avec la construction de Bushville, une ville de tentes modelée sur les bidonvilles
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de la Grande Dépression. Ce campement sur l’Ile Harriet, servira de maison
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aux pauvres et sans-logis débarquant dans les Villes Jumelles (Saint Paul et Minneapolis)
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pour manifester contre la Convention Nationale Republicaine.
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«Les sans-logis dorment chaque nuit de l’autre côté de Saint Paul.
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La seule différence entre moi et les autres sans-logis
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qui seraient ici à Saint Paul, c'est le fait que eux ne s’engagent pas.
-
Est-ce que c’est ça la différence? C’est que nous on dit quelque chose sur ce qui se passe
-
dans ce pays?
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On sait que nos familles n’ont pas le genre de soins médicaux dont elles ont besoin,
-
elles n’ont pas le type de logement dont elles ont besoin.
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On vit dans un pays riche et aucun d’entre nous de devrait
-
avoir affaire à 9000 officiers de police,
-
juste parce-qu'on parle de ce qui ne va pas dans ce pays»
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Vendredi 29 août et samedi 30,
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la police opère une série de frappes préventives contre le mouvement.
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Armés de mandats de perquisition, la police tappe à la porte du
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Centre d’Accueil de la RNC, un espace de convergence pour les manifestants.
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«Ils ont fini par défoncer la porte, on était tous là.
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Ils nous ont fait nous mettre à plat ventre alors qu’on regardait un film.
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On était tous les deux terrifiés, les flics sont entrés et ont commencés à mennoter tout-le-monde
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"pour notre sécurité et la leur" soi-disant, alors qu’il est entrain de pleurer et en pleine crise de nerfs.»
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«Le département du shérif du comté de Ramsey et la police de Saint Paul
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ont raflé l’espace de la RNC Convergence et ont arrêté plus de 50 personnes,
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dans une tentative pour prévenir la manifestation planifiée lundi vers la RNC,
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cherchant des éléments incriminants au hasard des maisons des Villes Jumelles comme des bocaux, peinture et chiffons.
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Cette tentative de nous dépeindre comme des criminels et de détruire notre crédibilité
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a eu l’effet inverse, comme en témoigne la masse de gens qui sont venus
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nous soutenir»
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«Frank, c’est Gena. Il y a deux rafles de plus en cours dans des maisons à Minneapolis.
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Une au 2301 23ème avenue sud et l’autre
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au 3240 17ème avenue sud. Je pensais juste que tu voudrais savoir.»
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«Moi et ma copine étions entrain de dormir et j’étais nu et des officiers sont venus et
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nous ont séparés, m’ont fait allongés nu sur le sol pendant environ une heure.»
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Lorsque la première vague de rafles était finie,
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au moins trois maisons avaient été envahies et
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huit organisateurs du CA de la RNC avaient été arrêtés et chargés avec "crime de conspiration d’émeute".
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En réponse, les structures de proximité légales, de communications et communautaires,
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ont engagé la cinquième vitesse, contestant légalement les arrestations et les fouilles,
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fournissant des informations solides, précises et faisant fonctionner le contrôle de rumeurs,
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et générant une expression d’indignation généralisée de la communauté.
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«Soldat de première classe Shane Penley, 19 ans, Sauk Village, Illinois,
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mort en Irak, le 6 avril 2008»
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«On ne t’oubliera pas!»
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31 août. «On se souvient», disent les Vétérans Pour la Paix,
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alors qu’ils défilent vers le Centre Excel pour lire à haute voix les noms des soldats américains
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et des civils iraquiens tués à la guerre.
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«Enfant iraquien non-identifié, visage ensanglanté et perte de l’œil droit; on ne t’oubliera pas.»
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«Laissez-les entrer, ils ont servi leur pays, laissez-les entrer!»
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Neuf sont arêtes pour avoir franchi le périmètre de sécurité.
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Lundi, jour d’ouverture pour la RNC,
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au Capitole, les gens se rassemblent, se préparant à manifester
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pacifiquement vers le Centre Excel.
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Les estimations varient sur la taille de la foule, entre 10 000 et 30 000 personnes.
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La police est armée de matraques télescopiques, bombes au poivre, tasers,
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pistolets lacrimogènes, fusils automatiques, et des pistolets tirant des projectiles moins létaux.
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Aujourd’hui, l’ordre public sera bien gardé avec 3700 policiers à travers le Minnesota
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plus des milliers d’autres de plus de 30 agences.
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Le Comité d’Accueil de la RNC avait divisé Saint Paul en 7 secteurs
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pour que les collectifs dans tout le pays puissent coordonner leurs actions
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et bloquer le plus de points d’accès possibles.
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Chaque groupe forma un blocus unique, indépendant, mais coordonnés.
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Les entrées principales et les points de circulation dans chaque secteur, des bretelles d’accès d'autoroute,
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aux grandes intersections, jusqu’aux garages des navettes des hôtels,
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furent revendiqués par les groupes affinitaires.
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Le trafic fut interrompu pendant plusieurs heures dans le centre-ville de St.Paul,
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et pendant cette scène chaotique la nuée de manifestants fut à même de mettre hors service
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au moins deux bus en tailladant leurs pneus et en brisant leurs vitres.
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Les délégations furent retardées sur leur chemin vers le Centre Excel et des centaines de personnes
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de l’élite politique américaine furent directement et personnellement confrontés
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à une énergique déclaration d’opposition.
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«Je vais raccrocher, ils se préparent à gazer ici.
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J’ai dit l’émeute… les manifestants sont descendus, la police est entrain de descendre ici
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et je vais raccrocher avant qu’ils se mettent à gazer».
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La police réagit agressivement, stratégiquement et méthodiquement,
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s’efforçant de dégager les manifestants des intersections clées et hors des passages principaux.
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Ils ont utilisé des objets contondants, des armes chimiques, et des grenades incapacitantes
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pour essayer de disperser, ou au moins repousser les foules.
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Et quand leur nombre le leur permettaient, les policiers encerclaient et arrêtaient
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des groupes entiers de manifestants, de reporters, et de spectateurs.
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«Mettez vos mains dans le dos
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Vous êtes en état d’arrestation»
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«À terre!»
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Depuis ce jour, la police de Saint Paul a maintenu une attaque constante
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contre tous les manifestants de la RNC, quelle que soit leur affiliation, ou leur statut.
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On se souvient des chars d’assaut américains qui ont tirés sur l’Hôtel de Palestine à Bagdad,
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tuant le journaliste espagnol José Couso,
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les attaques de missiles américains sur les bureaux d’Al-jazeera en Iraq
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et en Afghanistan, peu après que les États-Unis aient envahi ces deux pays.
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En tout, au moins 217 journalistes et assistants des médias ont été tués en Irak,
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depuis le début de l’invasion dirigée pas les É.-U., selon Reporters Sans Frontières.
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Récemment, la journaliste Indymedia, Sally Grace Eiler, a été violée et assassinée
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à Oaxaca, Mexique, dans une affaire liée à la répression politique, ainsi que
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le cameraman Brad Will, qui fut flingué à Oaxaca en 2006,
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alors qu’il couvrait la grève de professeurs. Les journalistes servent d’yeux et d’oreilles à la
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démocratie. Sans libre accès à ce qui se passe
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il ne peut y avoir de liberté de la presse.
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À St. Paul, la police intensifia son habituelle attaque maladroite contre les
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activistes des médias, en commençant par détenir, presque une semaine avant que la convention ne commence,
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des membres du Glass Bead Collective (collectif artistique à but non-lucratif).
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«Ils ont confisqué nos appareils photos, ils ont confisqué nos notes,
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ils ont confisqué nos ordinateurs. Ce qu’ils nous enlèvent est notre capacité à faire nos reportages.»
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Plus tard, la police rafle I-Witness Video, un groupe de cop-watch.
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Leurs séquences des arrestations policières à la RNC il y a 4 ans de cela à New York, permirent à
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des centaines de manifestants arrêtés de se tirer d’affaire, ces séquences montrant
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encore et encore que la police mentait
sur les circonstances
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des arrestations.
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«En fait, on les entendait casser à l’intérieur. Moi-même, Elizabeth Press et un autre monsieur dans la maison, avions des appareils photos et cameras et on était entrain d’enregistrer
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et de photographier quand on a entendu la police défoncer la porte du grenier,
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crier «Police», descendre les escaliers et entrer dans le salon avec un flingue
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pointé sur nous.»
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«Mettez-les sur la tête s’il-vous-plait, sur la tête s’il-vous-plait»
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Deux membres du collectif PepperSpray (collectif activiste de vidéos indépendantes), Lambert Rochfort et Joe LaSac,
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furent arrêtés à Saint Paul couvrant les manifestations. Ils ont été tous les deux retenus pendant
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des jours et leurs cameras ne leur ont pas été rendus avant que l’affaire pour laquelle ils avaient voyagé depuis
-
Seattle ne soit terminée. C’était un sérieux coup,
-
mettant le bouchon d’objectif sur leurs reportages.
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«Restez là. Madame, le trottoir.»
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«Relâchez les journalistes accrédités maintenant!»
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«Je viens de l’étage de la convention.»
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«Le trottoir, maintenant!»
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«Monsieur, je veux parler à…»
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Les autorités n’ont soulevé un rocher que pour le laisser tomber sur leurs propres pieds avec l’arrestation de
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la populaire animatrice de Democracy Now (programme indépendant d’informations), Amy Goodman, et son équipe.
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La police laissa sortir Amy de prison rapidement alors qu’ils étaient noyés sous une tempête d’appels
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et autres pressions exigeant sa libération.
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Le cinéaste indépendant Flux Rostrom opère un bulletin d’informations mobile,
-
un bus scolaire qui sert d’établissement de production vidéo, parcourant le pays
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pour couvrir des infos alternatives.
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Pendant toute la RNC, la police de Saint Paul tenta de forcer l’entrée à de nombreuses reprises
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sans mandat, obligeant l’équipe du bulletin d’informations mobile à rester vigilante en permanence.
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«Dégagez-d’ici!»
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«Je vois rien, ahhhh! Presse! Presse!»
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«Face contre-terre!»
-
«Contre-terre!»
-
«Face contre-terre!»
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Les rafles à domicile et les arrestations préventives contre les organisateurs des manifestations et contre la presse,
-
marquent une escalade du conflit par les autorités. Elles voulaient clairement handicaper
-
le mouvement et/ou la capacité de reporter dessus, et ne souhaitaient certainement pas que l’oeil
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fixe de la camera se braque sur eux pendant qu’ils faisaient leur sale boulot.
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Ces méthodes soulèvent des questions politiques autour du droit constitutionnel
-
de la liberté de la presse, et exposent le laid visage de la police d’État.
-
«Ça va Flux?»
-
«Ouais, ça va. Ils n’ont eu qu’un seul œil, il m’en reste encore un!»
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Bonjour esclaves et bienvenue
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dans la partie deux de Ground Noise and Static. À l’heure qu’il est vous devez probablement penser…
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Attendez un instant... où est mon putain d’œil?
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Merci.
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Ok, donc la bande d’imbéciles que vous êtes pensais qu’on allais se contenter
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de cuisiner les républicains et laisser les démocrates s’en tirer, n’est-ce pas?
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Ma Selecta, rembobine cette merde.
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Notre équipe de vidéo ninjas est allée à Denver pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles on a couvert
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les manifestations à St. Paulice. Il y a un mouvement de résistance grandissant dans tout le
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pays et autour du monde. Un mouvement qui est plus large que les élections.
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Un mouvement qui unit les gens généralement à travers une diversité de classe, sociale, politique,
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économique, raciale, et d’identités sexuelles. Un mouvement qui dans l’esprit des Principes
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de St Paul peut vivre avec ses nombreuses différences, car nous sommes tous unis
-
contre un ennemi commun. Nous savons qu’il y a quelque chose de fondamentalement
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mauvais voire suicidaire, en tant qu’espèce, avec la vision corporatiste du futur.
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Donc le mouvement s’est déplacé à Denver, tout comme St Paul, pour proclamer la mûtinerie,
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exprimer sans crainte sa vision du meilleur monde qui soit.
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«Lorsque des choses comme celles-ci arrivent, quelqu’un ferait mieux de recréer de la lutte.
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Nos soeurs et frères immigrés se font arrêter par milliers,
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se font trainer comme des esclaves, trainés hors des usines et des fabriques, trainés hors
-
de leurs maisons, jetés en prison, certains d’entre eux meurent en prison par manque
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d’assistance médicale, expulsés, certains d’entre eux se font battre à mort, linchés.
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Quelqu’un ferait mieux de recréer de la lutte.
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Quelqu’un ferait mieux de recréer du militantisme, de l’unité.»
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«À quelle occupation nous opposons-nous? À quelle guerre nous opposons-nous?
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Toutes les guerres? N’importe quelle guerre? Cette guerre? Une autre guerre?
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Et pourquoi pas la guerre qui se déroule juste ici, dans le Denver occupé?»
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«Avec la DNC (Comité National Démocratique) qui arrive en ville, c’est comme si le Père Noël avait déposé des cadeaux
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pour le Département de Police de Denver. Seulement, ces cadeaux se présentent sous la forme de
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nouveaux boucliers antiémeute, nouvelles caméras de sécurité, et grenades lacrimogènes à utiliser sur les manifestants.»
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Avez-vous remarqué qu’avec tout ce qu’on dit sur le fait de stopper les terroristes et Ben Laden,
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tout ça et toute cette militarisation et la sécurité intérieure,
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ça fini toujours par les flingues du gouvernement pointés sur nous?
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«C’est se qui se passe dans un pays Nazi, pas ce qui se passe en Amérique.
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Tu ne peux même pas marcher dans la rue, sans qu’ils viennent vers toi,
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avec leur équipement de guerre.»
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Manifestant: «Aidez-moi!»
-
Police: «Caméra, caméra»
-
Manifestant: «Aidez-moi!»
-
Manifestant: «Je suis touché!»
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«Vous-êtes le responsable?
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Et vous donnez des instructions à ces officiers pour qu’ils me retiennent ici?
-
Sous quelle foutue autorité?»
-
Même si c’est sans aucun doute vrai que certaines personnes qui avaient envie, à juste titre,
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de s’affronter avec les républicains ont laissé passer Denver, pour éviter de fâcher
-
les démocrates, on peut dire avec certitude que ceux qui se sont montrés à Denver,
-
et ils étaient nombreux, en avaient clairement raz-le-bol des deux partis,
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et de leur système “entreprise-police-état”.
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«Lorsqu’il s’agissait de la constitution, les dirigeants démocrates nous ont montré
-
qu’aider et encourager l’espionnage illégal sur nous, était plus important pour eux
-
que de protéger nos libertés civiles. Lorsqu’il s’agissait de la guerre et de l’occupation,
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les dirigeants démocrates nous ont montrés que financer une guerre illégale, immorale,
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basée sur des mensonges, était plus important pour eux que le désir des peuples pour la paix.
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Et quand le peuple, souffrant de la mauvaise gestion financière
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de ce pays, éxigeait la responsabilité, pour les crimes qui ont été commis
-
contre le peuple ici, contre la communité mondiale, contre la nature elle-même,
-
les dirigeants démocrates ont retiré toute mise en cause de la table.»
-
«…et une utilisation encore plus importante de technologie du charbon propre.»
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«Nous avons besoin de technologie du charbon propre.»
-
«…et c’est pourquoi nous devons investir dans les technologies du charbon propre.»
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La DNC était aussi considérée comme la plus écologique de toutes les conventions démocrates,
-
et le besoin de faire sérieusement face au capitalisme-vert était vu comme un élément
-
nécessaire aux manifestations.
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«Ce qu’on voit tous les jours assez communément, c’est cette chose
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appelée “blanchiment écologique”, et c’est quand les sociétés essayent de dire qu’elles font partie
-
de ce mouvement environnemental, qu’elles font partie de ce paradigme durable
-
que nous voulons tous, parce-que nous voyons à quel point nos styles de vie actuels sont "non-durables".
-
Le problème avec ça c’est que ces compagnies ne font pas partie de notre futur
-
"durable" et le plus tôt on s’en rend compte, le plus tôt on sera débarrassés d’eux,
-
le mieux ce sera. Laissons-les s’éteindre, et commençons à construire quelque-chose de vraiment durable.»
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Le lobby du “charbon propre” était de sorti en force à la DNC, faisant défiler des supporters
-
et des badges vendant les vertus du charbon propre sans même expliquer ce que c’est.
-
Dans l’ensemble, la marche "anti capitalisme-vert" fut un succès, neutralisant sous
-
forme de spectacle l’image écologique des démocrates et entrant dans la tête de touristes politiques
-
non-avisés. Ce fût une puissante victoire, des gens ordinaires se désabusant
-
du système politique et commençant à chercher de véritable alternatives au-delà de ce qu’offre les dirigeants démocrates.
-
Un des meilleurs indicateurs d’à quel point les choses sont bancales pour les riches, est le rôle
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des Vétérants d’Irak Contre la Guerre. Fraichement rentrés des charniers, ces mutins
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sont guidés par leurs propres expériences pour confronter à la fois les démocrates et les républicains.
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«Je pense que les gens doivent descendre dans la rue, je pense que ça doit être un véritable mouvement.
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Les GIs doivent arrêter de combattre, un point c’est tout. Et ils ont besoin de soutien.
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Ils ont besoin de voir les gens dans la rue, qui les soutiennent;
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et quand ils résistent vraiment, quand ils se mettent en absence irrégulière, que les gens soient là pour eux.»
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De plus en plus de vétérans – et maintenant des militaires en service actif - rejoignent IVAW (Vétérans d’Irak contre la Guerre) pour résister
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et confronter leurs maitres. Ron Kovic, vétéran paralysé de la guerre du Viet Nam,
-
dont l’histoire est détaillée dans le film d’Oliver Stone «Born in the 4th of July»,
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et qui dans la vraie vie alla en Floride dans sa chaise roulante pour perturber la convention républicaine
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de 1972, n’a jamais levé la tête aussi haute qu’en désertant la convention
-
démocrate de cette année pour se tenir avec IVAW alors qu’ils faisaient face
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aux flics et à leurs politiciens de maitres.
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«Lorsqu’il faut que je me retrouve en cage pour avoir contesté, critiqué, l’autorité; est-ce que c’est ça
-
la liberté pour laquelle j’ai sacrifié mon corps? Dans les jours qui suivent, nous allons
-
trouver cette liberté. Nous allons permettre aux peuple américain de savoir que
-
nous n'allons pas nous taire. C’est ça être américain.
-
Nous refusons de nous taire. Ils ne nous prendront pas.
-
Nous ne nous enfermerons pas silencieusement dans cette sombre nuit américaine.»
-
C’était un moment digne de la première page, en rang, disciplinés, clairon argenté et tout,
-
debouts contre les maitres de guerre. Voici comment tout ceci arriva :
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«Just victims of the in-house drive-by …» (Bullet In The Head)
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Rage Against the Machine assura un concert gratuit devant des milliers de fans.
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Tout-de-suite après le spectacle, RAGE demanda aux spectateurs de défiler derrière
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les vétérans au Centre Pepsi pour huit foutus kilomètres. Ça a marché,
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et environ dix mille personnes surexcitées marchèrent en direction de la DNC
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en une manifestation sauvage.
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«Nous sommes ici pour que le parti démocrate nous rende des comptes.
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Nous voulons parler au sénateur Obama, nous ne voulons pas vous faire de mal,
-
nous ne voulons pas que vous nous fassiez du mal.»
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Ils se sont mis en mutinerie, et les flics, qui auraient immédiatement attaqué une foule similaire
-
menée par n'importe quel autre groupe de protestataires, flippèrent totalement. À un moment, les flics commencèrent à mettre
-
leur équipement, attendant les ordres pour attaquer. Les vétérans restèrent inébranlable, la foule tendue.
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Les autorités essayèrent de gagner du temps, mais les vétérans tenaient leur position avec détermination.
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«On attend!» «On attend!!»
-
«la négociation!» «la négociation!!»
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«avec Sénateur Obama!» «avec Sénateur Obama!!»
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«Le parti démocrate!» «Le parti démocrate!!»
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«est entrain de chier dans son froque!» «est entrain de chier dans son froque!!»
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Finalement, la police s’ébranla et on avait l’impression qu’une bataille décisive avait été gagnée.
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«La liaison des vétérans est entrain de sortir pour mettre sur pied un meeting
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pour discuter de quand on pourra lire nos lettres aux délégués.»
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«Vos voix ont été entendues!
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Sénateur Barack Obama va nous rencontrer!»
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Aucun doute que les rangs de IVAW continueront à s’agrandir de volontaires,
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intensifiant la lutte. Leurs actions ont touchés ceux impossible à toucher par d’autres moyens.
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Et en exemple, ils ont appelé tous les autres américains à dépasser les limites,
-
à casser les rangs, et à joindre la révolution.
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En conclusion, les rebellions “republicrates” de 2008 on réussit à rassembler
-
des gens de tout le pays, à renforcer des liens qui
-
tiendront bien au-delà des conventions.
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À bientôt dans la rue.
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Ils ont essayé de m’utiliser, mais je ne suis pas un outil
-
Ils ont essayé de me mentir, mais je ne me laisserais pas duper
-
Ils ont essayé de me soudoyer, mais on ne peut pas m’acheter
-
Et ils ont essayé de me stopper, mais je ne peux pas être stoppé
-
Parce-qu’on est imbattables
-
Et on est instoppables
