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Tripoli
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Tripoli, notre capitale, nous appelle
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Que Dieu la protège
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Que Dieu donne la victoire à ses enfants
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Ô Dieu !
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La Mariée est blessée, une blessure à la poitrine !
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Tripoli est emprisonnée, assignée à résidence !
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De loin, nous t'entendons et nos coeurs sont avec toi
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Crois-moi, si je le pouvais, je serais auprès de toi
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Je te vois clairement même si tu te caches
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Il t'a étranglée, ton cou est bleu
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J'irai au plus haut pour crier
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Sous la tyrannie, son visage a changé
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Je ne sais si ce mot te parviendra
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Je te parle, mon amour, j'aimerais venir à toi
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Ta douleur me peine
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Que ne puisses-tu me répondre : que Dieu te bénisse
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La nuit, le sommeil ne vient plus
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Je t'entends dire : je te veux ici
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J'aurais aimé, hélas, par Dieu je jure que le mur est trempé par mes larmes
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Ils se demandent ce qui ne va pas, ce qui lui prend, est-il fou ?
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Quand on me parle, je suis ailleurs
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Elle est la seule aimée, je le dirai clairement
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La capitale de l'ouest, sans elle rien n'advient
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J'espère qu'il n'y aura pas de jaloux, je ne peux rien contrôler
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Et c'est ce qui me blesse
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Prends mes mains, prends mes jambes !
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Mais laisse-la en paix, elle...
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La patience a ses limites, le coeur sa loyauté
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On atteint un point de non retour, comme les balles qui pénètrent nos poitrines et nos têtes
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Que Dieu pardonne au sniper qui a pitié d'elle
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Elle est pacifique, regarde ses mains, elle ne peut nuire. Elle n'a jamais connu la liberté, amère est son histoire
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Elle vaut plus que l'or et les diamants
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C'est toi qui es injuste envers elle
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T u causes son désastre tout en paradant devant la foule
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Et il nie ce que le peuple dit !
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Le monde est témoin, chacun peut voir. Tout ce que tu fais est connu.
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Impossible d'ignorer ces faits, ses yeux bouleversent des millions de témoins
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Attaques violentes et meurtrières contre nous, que Dieu la protège de ce tyran félon
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Véritablement, son régime est illégitime, ses mots sont mensonges creux.
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Elle, je ne peux décrire sa beauté avec mes mots
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Mon fardeau s'alourdit quand je la vois souffrir
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Si j'étais près d'elle, j’allégerais ce qui me pèse sur ma poitrine. Quel fut son crime ?
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Vas-y, creuse ma tombe, je n'ai plus de patience, mon sang brûle
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De peine, je n'ai plus faim, plus soif, plus sommeil
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Qui parmi le peuple comprend ?
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Tripoli appelle, mettons-la au sommet de mon pays
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La fin du cauchemar : libérer Tripoli. Nous sommes avec vous.