Il y a un deuxième point que j'avais pas vu en 2005 donc j'en avais pas parlé mais ça m'aurais fait un point supplémentaire dans mon document parce que c'est absoluement majeur c'est une catastrophe absolue J'ouvre le point un petit peu seulement parce que j'y reviendrai. On va développer ce point là dans la deuxième partie de la soirée. C'est l'abandon de la création monétaire ce qui est une félonie, c'est une trahison, c'est indéfendable! Je vous mets au défi, je vous mets au défi, vraiment ça m'intéresse. Je vous met au défi de me montrer l'intérêt, pour le bien commun, l'intérêt d'avoir abandonné aux banques privées la totalité de la création monétaire, je vous mets au défi de me montrer que c'est utile pour nous tous. Ce qu'il s'est passé, alors, je vous explique en 2 mots, en 2 mots, mais j'y reviendrais après parce que je voudrais que vous compreniez le principe de la mécanique. Les citoyens pour bien résister devraient avoir bien compris comment se créer la monnaie et la folie de comment on la crée aujourd'hui, c'est de la folie ruineuse et les alternatives qui nous sont proposées: qu'est ce qu'on a à mettre à la place? parce qu'il y a des tas de choses, on pourrait faire autrement. Et ça vaut le coup de le développer donc je vais résumer simplement, pour parler juste des institutions européennes. En gros, En gros, juqu'à la loi de 73, jusqu'en 1973 en France, quand l'Etat avait besoin d'argent pour financer des investissements public un hôpital, une autoroute, des voies ferrées, des investissements public, quand l'Etat avait besoin d'argent, qu'il en avait besoin plus que ce que lui donner ses impôts, ses ressources, qu'il avait besoin d'anticiper sur l'avenir en empruntant, il pouvait jusqu'en 1973 emprunter auprès de sa banque centrale, c'est à dire de lui-même, de nous, l'Etat c'est nous, c'est pas quelqu'un d'autre, c'est pas un ennemi, c'est nous qui faisons collectivité pour nous protéger contre l'adversité, pour organiser une société pacifiée l'Etat c'est nous! Il faut le prendre comme un... c'est un objet dangereux qu'il faut contrôler, qu'il faut surveiller et c'est en même temps un potentiel immense pour organiser des rapports pacifiés. Donc, l'Etat pouvait emprunter auprès de sa Banque Centrale, c'est à dire lui-même qui lui créait l'argent et qui détruisait l'argent ensuite au moment des rembousements, je vous expliquerais ça tout à l'heure, et pouvait emprunter sans charge d'intérêt Quand j'empruntais 100 milliards avant 1973 je rembousais 100 milliards! bon indéxé selon l'inflation mais en euro constant mais j'avais pas de charge d'intérêt Qu'est-ce qu'il s'est passé en 1973? l'Etat s'est interdit à lui-même donc, nos représentants, les gens qui sont censés nous représenter, qui sont censés défendre nos intérêts, qui sont censés nous protéger contre eux. Ces gens là ont décidé que l'Etat ne pouvait plus emprunter auprès de sa banque centrale sans intérêt et qu'il fallait maintenant emprunter auprès des marchés financiers. les marchés financiers? Ah bon! Pourquoi? Je sais pas, y a pas de débat. On arrive pas à accéder au débat de l'Assemblée nationale. Si vous le trouvez ça m'intéresse, je n'ai jamais trouvé pour l'instant les débats de l'Assemblée nationale, la discussion qui a eu lieu pour dire quel est l'intérêt, qu'est-ce qui justifie qu'on impose que quand l'Etat a besoin d'argent pour construire un hôpital au lieu d'emprunter à la Banque Centrale 100 milliards et de lui rembouser 100 milliards il faut qu'il emprunte auprès des marchés financiers et il faudrait qu'il rembourse 180 milliards ou 200 milliards selon le taux d'intérêt. Pourquoi est-ce que les choses vont coûter le double? Quel est l'intérêt pour vous et moi? d'obliger l' Etat à emprunter non plus auprès de sa Banque Centrale sans intérêt mais d'emprunter auprès des marchés financiers c'est à dire ceux qui ont de l'argent. C'est les riches ça! les riches et puis les banques! essentiellement. Je suis pas.... J'exagère pas c'est... ceux qui vont prêter à l'Etat ça va être eux. Oui? intervenant: Ils ne l'ont pas! E.C: Comment? intervenant: Ils ne l'ont pas! intervenant: Ils le créent. E.C: En plus ils ne l'ont pas ils le créent intervenant: oui, c'est ça qui est important E.C: oui mais même, même s'ils l'avaient oui mais... intervenant: c'est pire!! E.C: c'est pire: oui c'est pas c'est pas ça c'est vrai que c'est pire parce qu'en plus ils ne l'ont même pas enfin, les banquiers; mais les riches qui nous le prêtent les riches qui nous le prêtent eux ils l'ont Maic ce qui est important, surtout, vous avez raison mais concentrez-vous sur l'essentiel, sur ce que je suis en train de vous dire là, s'il vous plait, ce qui change, avant 1973 et après 1973, c'est que quand j'ai besoin d'argent, moi, Etat, je dois payer, c'est nouveau, des intérêts intervenant: à qui? E.C: à ceux qui m'ont prêté, à ceux qui m'ont prêté, et ça peut être des gens de l'extérieur ça peut être des agents économiques qui sont dans des pays étrangers qui ont de l'argent je sais pas, des princes saoudiens je sais pas, des gens qui ont de l'argent mais ça peut être des gens chez moi mais peu importe ces des gens à qui je vais payer l'intérêt ce que je veux, on pourrait développer sur la dépendance par rapport à des pays étrangers parce que la France en fait aujourd'hui, est très endetté par rapport, une grosse partie de la dette est dûe à l'extérieur c'est pas du tout une fatalité, puisqu'au Japon, le japon, lui, a réussi à obtenir cet épargne de ses nationaux ce qui rend le problème de la dette moins aigu. mais, faut pas que j'ouvre toutes les parenthèses, parce que sinon... il s'est passé quelque chose. A mon avis, de purement scandaleux en 1973, quand ceux qui étaient censés nous représenter ont, c'est pas consenti, ils nous ont trahi! c'est du sabordage! quand ils ont troué la coque du bateau de notre budget en disant maintenant quand on va avoir besoin d'argent on va payer des intérêts! Mais s'était pas encore le plus grave parce que ça ce qu'une loi avait fait une autre loi aurait pu le défaire encore et un changement de majorité on pouvait le défaire. Mais ce qu'il s'est passé avec les institutions Européennes c'est que cette loi de 1973 est montée dans les..., est apparue au moment du traité de Maastricht, article 104 du traité de Maastricht. C'est le même, c'est presque les mêmes mots: Les Etats ne peuvent pas emprunter auprès des Banques centrales; Les banques centrales n'ont pas le droit de prêter aux Etats. C'est la même chose! Est-ce que vous comprenez que pour un citoyen normal, peut-être que vous vous avez déjà travaillé le sujet, vous savez, mais pour un citoyen normal c'est incompréhensible! Quand vous lisez l'article 104 quand vous lisez que la Banque centrale n'a pas le droit de prêter aux Etats Bon les Etats... Est-ce qu'un citoyen peut comprendre ça si y a pas un débat public? est-ce qu'un citoyen peut comprendre la gravité de ce truc? Je crois pas moi je pense que c'est..., c'est.. je... je...je réfléchis je fais attention à pas être et à pas exagérer, je veux pas exagérer j'ai pas besoin d'exagérer pour que.... parce que c'est suffisamment grave pour que...... ce soit vous qui soyez révolté j'ai pas besoin d'être moi-même révolté enfin vous voyez, dans ce que je dis, c'est c'est objectivement révoltant. Ils ont monté dans l'article 104 ils ont monté l'interdiction pour les Etats d'emprunter auprès de la Banque centrale à un niveau constitutionnel et international avec des règles, peut-être que je devrais parler le dernier point c'est le point, le dernier des 10 points c'est le point des révisions impossibles. Les révisions constitutionnelles au niveau de l'Union Européenne sont extravagantes; il faut 3 unanimités: unanimité des conventions qui font le texte unanimité des gouvernements non..., unanimité des gouvernements qui discutent sur le sujet unanimité des parlements ou des peuples suivant les Etats une triple unanimité à 27, pour que...., changer une virgule au texte A 27, ça va être compliqué ça va être compliqué on changera pas ces institutions là elles sont pas faites pour être changées il suffit qu'il y en ait 1 qui se mette en travers et ça n'a pas lieu donc, Il faut garder ça en tête, sur chacun des objets, sur chacun des problèmes: le chômage institutionalisé, la création monétaire abandonnée, le dépendance des juges, les ministres qui peuvent écrire les lois, les lois sans parlement, le...euh..., tous ces points là il faut garder en tête, qu'en plus, vous ne pouvez pas les changer. Vous ne pouvez pas dire: oui mais c'est un état intermédiaire ça va, ca va s'arranger, euh..., c'est une étape on va....... non c'est pas vrai, ça va pas, ça va pas changer c'est pas vrai, je crois pas ça enfin, peut-être que je me trompe intervenante: ça va rester? E.C: ça va rester. Et c'est pour ça que moi j'en suis à un stade où je me dis: faut qu'on s'en aille parce que c'est un piège qui est parfaitement vérouillé je vois toutes les issues bien fermées et je vois des rouages économiques parfaitement antisociaux: le chômage de masse, les banques, les banques qui se goinfrent à prêter aux Etats avec les Etats qui sont obligés de leur emprunter Pour moi, il faut sortir de ce truc là mais bon. intervenant: Comment en sortir? E.C: ah mais il y a un article l'article 50, sert à sortir un Etat qui veut sortir peut sortir mais même, il suffit d'une volonté politique parce que, même quand il n'y avait pas l'article 50, les traités, tous les traités du monde ont tous été euh... dénoncé trahi et abandonné donc... intervenant: quelques questions là E.C: oui? intervenant: Cet Etat français qui ne peut plus se financer auprès de la Banque centrale il a quand même réussi à accumuler 1 milliard 400 millions de dette E.C: 1500, 1500 milliards 1500 milliards donc cet Etat qui pouvait pas qui avait pas ce banquier il s'est quand même mis ça sur le dos. E.C: Mais bien sûr, mais c'est la 2ème partie de la tenaille Alors...... intervenant: vous voyez bien deuxième chose, lors de la période récente les taux d'intérêts sont à un niveau historiquement bas C'est pas les taux d'intérêts qui ont plombé la dette E.C: ah beh comment? attendez alors, je vais vous répondre. je.... oui? enfin.... intervenant: dans l'absolu je suis votre raisonnement mais dans la pratique? avec ce qui arrive récemment, depuis une dizaine d'années c'est pas du tout ça E.C: Mais si mais vous allez voir parce que vous n'avez pas... je comprends votre objection c'est normal, c'est parce que vous n'avez vu qu'une partie de la tenaille. Je pense que ce qui s'est passé à partir des années 80, un petit peu avant c'est que l'école autrichienne qui veut... qui est une école économique l'école...., une famille de pensée d'économistes qui se méfient de l'Etat au dernier degré qui sont très libéraux qui se méfient du léviathan et il faut..... je les lis ces gens là hein c'est pas du tout... je rejète pas tout ce que disent ces gens là il faut se méfier des pouvoirs moi je me méfie de tous les pouvoirs y compris du Léviathan, y compris de l'Etat bien sûr. En tout cas ces gens là ont poussé le bouchon tellement loin dans la hantise du pouvoir de l'Etat qu'ils tiennent à.......asservir au sens strict, asservir l'Etat à une puissance supérieure qui soit pas les électeurs, qui soit......indépassable que les..., pour que l'Etat reste rigoureux et cette puissance que veulent les..., que pensent les économistes autrichiens c'est le marché, il faut soumettre l'Etat au marché et alors....et je pense que c'est ça qu'il se passe depuis 1980 c'est à dire que nos représentants politiques appliquent depuis 80, depuis les années 1980 les recettes, les recettes, l'idéologie la, la, la..... l'organisation économique qui tenaille le politique dans ce but là mais on a, pour l'instant, parlé que de la..., une pince de la tenaille qui est: si l'Etat a besoin d'argent il ne pourra que l'emprunter auprès, moyennant intérêt, auprès des marchés financiers mais quand il n'y a qu'une pince à la tenaille ça pince pas! vous avez raison de soulignez et c'est ce que j'allais vous dire juste après, vous avez raison de souligner que il a fallu l'endettement pour que la pince se ferme il a fallu que l'Etat dépense plus qu'il ne gagne pour qu'il ait besoin d'argent. imaginez que tous les ans depuis 1973 imaginez, vous allez voir, c'est concret, c'est facile imaginez que depuis 1973 tous les députés de gauche et de droite aient voté systématiquement tous les ans des budgets en équilibre, en équilibre! imaginez que jamais une fois ils n'aient dépensé plus que les impôts qui rentraient dans les caisses si il y avait une idée pour dépenser plus et qu'on avait pas l'argent on le faisait pas ou bien on augmentait un peu les impôts enfin on se débrouillait pour que les budgets soient en équilibre imaginez qu'ils aient fait ça depuis les années 80 vous auriez eu cette règle de la loi 73 et l'article 104 mais qui n'aurait rien fait puisque l'Etat n'a pas besoin d'argent il a les impôts, il dépense les impôts il n'a pas besoin d'emprunter ni à sa Banque centrale, ni au marché financier il n'emprunte pas, le piège ne se serait pas refermé il n'y aurait pas de piège, si vous voulez ça n'est qu'une partie du piège une parie importante mais qui ne va...., elles vont ensemble les 2 pinces de la tenaille vont ensemble et l'abandon de la création monétaire c'est à dire l'interdiction d'emprunter auprès des Etats donc, moi Etat je ne peux plus créer la monnaie dont j'ai besoin ça ne suffit pas à créer ma dette ça fait que si j'ai une dette elle sera tenaillante mais ça ne suffit pas à créer ma dette et alors ce qu'il s'est passé vous avez raison de le souligner ce qu'il s'est passé c'est pas ce que j'ai dit là c'est à dire qu'à partir des années 80 à partir de 73, à partir de 73!! le budget de 1974 à commencer à être en déséquilibre et ils ont tous été en déséquilibre depuis! et pas en déséquilibre de n'importe quoi en déséquilibre du service de la dette c'est peut-être, c'est peut-être une coïncidence mais c'est une drôle de coïncidence quand même c'est à dire que depuis 73 le budget primaire de l'Assemblée....., de la France, c'est à dire sans la dette sans le service de la dette, le service de la dette c'est le rembousement des intérêts le buget primaire est équilibré, grosso modo, à pas grand chose près il est équilibré et le déséquilibre de nos budgets depuis 73 il est équivalent au service de la dette qui n'arrête pas d'augmenter c'est à dire qu'on ne rembourse pas on ne rembourse pas avec des impôts les intérêts de la dette, on emprunte à nouveau pour payer les intérêts, on emprunte à nouveau, on emprunte à nouveau pour payer les intérêts de la dette et on les paye le intérêts! et y a des gens qui ont intérêt à ça ceux qui perçoivent les intérêts là ceux qui perçoivent les intérêts eux ils ont intérêt Nous nous n'avons pas pris sur les impôts ce qu'il fallait pour rembourser cette dette mais par contre nous empruntons, nous empruntons, et le déséquilibre de nos budgets correspond exactement au service de la dette enfin exactement, c'est des ordres de grandeur depuis 73 et c'est ça qu'il s'est passé c'est à dire que depuis 73 il y a la 2ème pince de la tenaille des budgets en déséquilibre, budgets en déséquilibre, une dette qui grossit, qui grossit, qui fait que j'ai besoin d'emprunter, j'ai besoin d'emprunter j'ai besoin d'emprunter et je ne peux pas créer la monnaie dont j'ai besoin, j'ai besoin d'emprunter, j'ai besoin d'emprunter et là on en est à un stade....regardez mais regardez les faits!!! nous en sommes à un état de dépendance au marché financier c'est à dire aux riches, mais pas aux riches nous sommes tous riches par rapport à des gens plus pauvres que nous je vous parle pas des riches... je vous parle d'une toute petite partie de la population qui est ultrariche et principalement des banques d'ailleurs Regardez le niveau de servitude de nos Etats par rapport..... enfin si vous le voyez pas aujourd'hui.... s'était plus difficile à démontrer en 2006, en 2007 en 2011 ça se voit non? intervenant: deux trois... vous me faites sursauter hein depuis le début E.C: c'est très bien, enfin c'est très bien c'est....c'est dans l'ordre des choses intervenant: si on revient sur ce qui s'est passé en 73 l'objectif quand même s'était pas la perversion l'objectif s'était que les Etats ne fassent pas trop de bêtises ne fassent pas trop de déficit. Deuxième chose, ce qui était prévu c'est que les Etats s'endettent pour faire des investissements comme les entreprises E.C: Oui Intervenant:quand une entreprise s'endette pour investir Y a un retour sur investissement le retour sur investissement rembourse son prêt et on paye ses intérêts. E.C: Oui intervenant: Si on ne fait pas des investissements judicieux y a pas de retour E.C: Oui Intervenant: le problème qui est en cause c'est la question budgétaire, beaucoup plus que le financement sans taux d'intérêt, c'est ça le.... E.C: Mais si s'était l'objectif, c'est l'objectif annoncé vous avez raison, c'est ce que disait Giscard d'Estaing quand André-Jacques a posé la question à Giscard d'Estaing, Giscard d'Estaing lui a répondu en lui disant: s'était ça l'objectif mais..... je vous fais remarqué que à partir de 73 c'est exactement le contraire qui s'est passé, c'est à dire que on nous annonce, on abandonne la Création monétaire privée pour qu'il n'y est plus de déséquilibre et à partir de cette année commence à apparaître des déséquilibres attendez, de qui se moque t-on? intervenat: ce qu'il faut rechercher c'est la cause première c'est bien ce que vous avez dit au départ la cause première c'est une mauvaise gestion budgétaire Bon, deuxième point sur les riches, c'est.... E.C: les ultras-riches intervenant: les ultras-riches ????? mais si vous regardez comment quels adversaires les marchés financiers la détention par des ménages elle est très faible E.C: très faible intervenant: elle est très faible E.C: bien sûr, bien sûr intervenant: et donc qui sont les riches? ce sont tous les français qui ont des assurances vies, qui ont de l'argent dans les SICAV et ceux qui ont aussi un compte en banque puisque la réglementation bancaire oblige à détenir des obligations d'Etat, obligation souveraine. E.C: Oui...., mais intervenant: c'est une obligation E.C: Oui intervenant: donc, c'est tous les acteurs économiques qui sont concernés E.C: oui mais c'est pas moi qui l'invente c'est Plihon un spécialiste de la banque de France qui souligne que le plus gros de la dette publique le plus gros de la dette publique est prêté par les banques l'acteur principal, et de très loin, qui prête aux Etats, ce sont les banques. Vous avez raison, vous avez raison y a pas que les banques et dans la dette publique tous les gens qui prétendent que nous devrions répudier la dette ce....ce....ce..., c'est une folie par rapport vous avez raison, par rapport à tous ces acteurs qui ont prêté aux Etats et qui ont mis toutes leurs économies, leur retraite, mais bien sûr mais c'est pas ça que je dis je dis que dans les acteurs qui prêtent aux Etats y a des acteurs considérables qui sont en train de devenir de plus en plus grands, de plus en plus gros de plus en plus dominant par rapport à la puissance politique. Enfin..... vous voyez pas la puissance de Goldman Sachs par rapport au gouvernement américain? Vous voyez pas la puissance des banques Européennes par rapport au gouvernement Européen? le fait que....euh.....euh.... on nous dit tous les jours qu'on a pas d'argent qu'on peut pas créer d'argent et que pour sauver les banques on trouve plein d'argent, et à ce moment là c'est plus inflationniste, on en trouve et sans aucune contreparie monsieur! sans aucune contrepartie! c'est à dire.... intervenant: c'est totalement faux!! E.C: mais pourquoi est-ce faux alors? intervenant: Quel est le montant que l'Etat a prêté aux banques françaises aujourd'hui? E.C: Alors, il a prêté et il a récupéré il en a récupéré un peu plus, il a récupéré plus que l'argent qu'il a prêté l'Etat a prêté aux banques française et a récupéré plus car il avait un fort taux d'intérêt c'est quelque chose comme 7% il a récupéré plus mais c'est pas ça le coût de la crise monsieur le coût de la crise c'est..., c'est une économie dévastée dévastée!! et ça c'est bien.... et les Etats se ruinent là-dessus les Etats se ruinent parce que les recettes rentrent moins parce que l'assistance augmente et ça les banques elles veulent pas en entendre parler pourtant elles en sont directement responsables le vrai coût de la crise c'est pas c'est pas, vous avez raison, en France on a moins couvert d'or public les banques que ne l'ont fait les banques américaines mais le coût de la crise il ne se limite pas à la, pas du tout, à l'assistance directe aux banques intervenant: je suis d'accord avec vous je ne dis pas qu'il n'y a pas de crise et qu'il n'y a pas des conditions sociales affreuses je ne dis pas ça. Je dis simplement que..... agiter l'épouvantail des banques en ce qui concerne des milliards qui ont été prêté et qui ont été remboursé à des taux d'intérêt très élevés beaucoup plus élevés d'ailleurs que ceux que payent l'Etat "brouhaha" encore heureux "brouhaha" intervenant 2: elle les a remboursé comment? on les a remboursé comment? on lui a prêté de l'argent pour qu'elles puissent sortir certaines entreprises de la mouise et c'est pas ce qu'elle a fait la banque. elle a sorti aucune petite entreprise de la mouise qu'est-ce qu'elle a fait elle a fermé la presse c'est pour ça qu'y a le remboursement elle a rien fait E.C: les banques ne prêtent plus à l'Economie depuis, depuis plusieurs années les banques ne prêtent plus à l'Economie les PME n'arrivent pas à trouver d'argent non, non, on a un vrai problème beh enfin vous voyez bien les gouvernements en parlent entre eux intervenant: vous dites n'importe quoi, excusez moi intervenant 3: excusez-moi est-ce que je peux poser une question? ça sert à quoi l'Economie? ça sert pas normalement à servir les gens? ça sert pas à servir le pays? intervenant: Si intervenant 3: alors à quoi ça sert pour faire des dettes intervenant 4: pourquoi y a des intérêts? pourquoi ils payent pas comme ça intervenant 3: pourquoi...... "brouhaha" E.C: non mais il faut prendre une question à la fois "brouhaha" intervenant 3: je veux dire c'est n'importe quoi parce que l'Economie actuelle c'est n'importe quoi on parle de chiffres, on parle de trucs intervenant: mais ça c'est pas.... "brouhaha" E.C: Vous avez l'impression que les banques sont pas influentes sur la politique et qu'elles sont... vous sentez pas la pression des banques pour leur intérêt contre l'intérêt général vous sentez pas ça, ni en Europe, ni dans le monde? intervenant: je ne doute pas de la France E.C: En France vous ne sentez pas que les banques.... intervenant: Aux Etats-Unis vous avez des banques d'affaires qui ont E.C: mais en....Oui?.... Et pas en France? en France aussi toutes nos banques sont devenues des banques d'affaires aussi intervenant: ce sont des banques universelles E.C: Voilà donc qui mélange tout, absolument donc qui sont aussi des banques d'affaires "brouhaha" intervenant 5: juste sur les banques.... non sur le débat des banques au delà du débat je pense qu'il y a la cause la monopolité d'inflation par rapport aux banques mais surtout ce que je disais et qui est fait actuellement par les banques et par toutes les banques c'est d'aller sur les marchés financiers parce qu'aujourd'hui quand on voit un crack financier derrière y a quelqu'un qui va l'emporter on voit les les..... et aussi bien les banques françaises sont aussi présentes un peu partout et on voit l'intérêt que la France a par rapport à la Grèce la grèce c'est que l'exposition des banques françaises en Grèce est assez phénoménale en fait c'est en tout cas une grosse partie de la dette grècque et c'est ça qui compte, c'est aussi ça je pense y a deux choses, c'est ça les banques françaises ne financent plus les petites PME Mais derrière, elles financent... quand on voit les fonds d'investissement, c'est ce que disait monsieur, les trois quarts des gens sont dans des fonds d'investissement... aujourd'hui dans cette salle vous devez avoir 80% des gens sans se rendre compte c'est ce que vous disiez tout à l'heure qui aujourd'hui financent le système monétaire comme il est aujourd'hui, avec des SICAV qu'on voit que la France est 2 ou 3e pays au monde en terme de placements en OPC c'est à dire qu'on finance et quand on voit les taux d'intérêt aussi bien le taux Grec c'est à peu près 10% c'est à peu près 10%, les Grecs, Les Italiens c'est 7 à 8%, je parle des fonds obligataires et c'est vraiment cette séparation qui... qui qu'il faut faire et qu'on fait plus malheureusement parce qu'on est devenu des banques universelles E.C: oui absolumment s'était la fin du glass steagall act monsieur, est-ce que vous êtes au courant du projet qui est...., c'est... c'est imminent du projet de MES du projet, de fonds, d'une espèce de cagnotte incroyable intervenant: Le fond Européen de Stabilité? E.C: Oui, enfin c'est plus que ça c'est le MES le MES c'est le.... intervenant: si c'est celui qui a été mis en place en 2013? E.C. : C'est pas le FESF, non non intervenant: Le Mécanisme Européen de stabilité qui doit prendre la suite E.C mécanisme Européen de stabilité, voilà... intervenant: Européen de Stabilité Financière E.C: qui est la suite, voilà... et, euh, est-ce que vous connaissez les modalités Est-ce que vous l'avez lu le traité? c'est un projet de traité ce projet de traité il est..., il a été écrit en anglais il a été traduit dans toutes les langues donc il a été traduit en français et il est pas disponible en français, ni sur le site de l'Union Européenne ni sur aucun site, c'est à dire que ce sont les citoyens qui sont en train de le traduire on est en train de le traduire ça se lit en anglais, c'est pas de l'anglais très compliqué ça se lit et....bon j'ai pas de document là-dessus donc..., mais j'en aurais bientôt parce que c'est.... c'est... là c'est le fin font du (bi du bout) de la révolte c'est à dire que sur le détail du traité les conditions d'organisation des prêts aux banques euh... de centaines de milliards sans condition sans aucune condition monsieur, avec des gens qui prennent les décisions ce sont pas des gens élus sans contrôle des élus avec.... protégés par une immunité judiciaire une immunité judiciaire à vie de tout ce qu'ils ont fait et feront pour toute leur vie une immunité judiciaire de tout ce qu'ils font! euh... je connais pas de personne qui ait lu ce projet sans être stupéfait en disant mais qu'est-ce qui est en train de se passer là? est-ce que vous le connaissez? est-ce que vous pouvez m'aider à comprendre, me dire ce qu'il en est? l'idée est de permettre aux banques de réclamer des tomberaux d'argent aux Etats et donc à nous parce que ça faut les payer des tomberaux d'argent, à la demande sans avoir besoin de le justifier et sans qu'il y est aucun organisme de régulation autre que les banques elles-mêmes! Est-ce que vous pouvez me contredire? ou préciser le sujet, mais vous savez je..... enfin...., moi j'y vois la la...., c'est la suite logique c'est à dire que ça devient de plus en plus rapace prédateur je... je.....je suis surpris de votre surprise mais ça m'intéresse je.... je...... intervenant: je vous en pris, vous savez beaucoup de chose parce que... E.C: et pourquoi il n'a pas été publié en français? intervanant: finalement le contenu du projet est en train est en train de se négocier en ce moment, c'est aujourd'hui, c'est demain et dans le courant de la semaine prochaine justement l'un des problèmes c'est quelles sont les missions que l'on peut confier au fond européen de stabilité financière c'est ça la grande question est-ce que ça permet de financer la Grèce et si ça finance la Grèce est ce que ça finance les obligations primaires est ce que ça permet de financer les obligations secondaires ce que la Banque centrale a fait avec.....enfin... a sollicité les textes, a sollicité ses statuts parce que effectivement tout est fait normalement, pas pu acheter sur le marché des obligations secondaire E.C: jamais il aurait pu bien sûr intervenant: donc.... beh si c'est une des réponses si vous voulez quand les circonstances parlent très fort, c'est ce que disait De Gaulle, les procédures comportent une flexibilité considérable Ce n'était pas seulement un militaire il connaissait un peu la politique c'est bien ce qu'il s'est passé, ça a sauvé les meubles E.C: sauver les meubles des banques! on dirait que c'est 2 poids 2 mesures c'est à dire que quand c'est pour les peuples on y arrive pas mais quand c'est pour les peuples.... intervenant: si les banques sautent vous allez voir ce qui va se passer enfin j'espère qu'on le verra pas E.C: non mais est-ce que vous imaginez que les banques "brouhaha" est-ce nous pourrions prendre le contrôle des banques à l'occasion de leur sauvetage on les sauve mais ok maintenant c'est nous qui alllons prendre le contrôle ça vous parait révoltant ça? que le contrôle devienne public des banques intervenant: ce que je sais c'est que les banques sont dirigées par des gens qui ont des ordres "brouhaha" intervenant 2: excusez moi, je trouve particulièrement délicat c'est à dire que ce que vous faites c'est une présentation et vous nous proposez une grille de lecture par rapport E.C: Oui c'est ça intervenant 2: à la constitution européenne et aux institutions européennes or c'est très très facile comme ça en deux coups de cuillères à pot de dire beh voilà ce que vous dites c'est des conneries comme l'a fait monsieur là non, sous prétexte qu'on est pas d'accord c'est très facile de balayer l'argumentation en octobre 2008, quand éclate le gros de la crise des subprimes aux Etats-Unis et que à ce moment là y a Dexia qui commence à avoir des problèmes la BNP Paribas, le crédit agricole pour les banques françaises qui ont des soucis tout de suite ils se sont tournés vers les Etats en disant prêtez nous on a besoin d'argent là tout de suite en octobre 2008, c'est très facile après de refaire l'histoire et de dire, très vite d'ailleurs dès 2009, dès le premier semestre 2009 dire on va tout de suite rerembourser dès qu'on aura récupéré par le jeu de la spéculation on va rembourser très très vite pour que surtout pas l'Etat se mèle de nos affaires mais même si un Etat souverain n'aurait prêté que finalement une somme très très faible en octobre 2008, si à ce moment là les Etats n'avaient pas été là ces banques auraient fait faillites y aurait plus BNP Paribas, y aurait plus de Crédit Agricole Dexia c'est à dire ??? 6 milliards ça a été refourgué, donc on a organisé la liquidation ça a été refourgué aux deux dernières banques publiques qui restent la crise des dépôts et des consignations et la banque postale donc anciennement la poste qui sont les deux dernières banques publiques qui restent et maintenant, ces banques là vont se récupérer les prêts pourris avec des taux variables qui ont été souscrits à l'époque par les collectivités françaises donc c'est un peu gros de dire et tous les arguments que vous amenez sont absolumment justes, sont absolumment corrects le fait que pendant les 30 glorieuses y avait une inflation mais elle posait pas de problème parce qu'il y avait E.C: une indexation intervenant 2: parce qu'il y avait une indexation sur les.... c'est de la politique! dernièrement était passé sur france inter une émission de Daniel Mermet sur un reportage sur francfort capital du capital ou on voit bien que sous couvert de choix économiques on fait des décisions politiques donc il faut arrêter de démonter une argumentation historique parler de , laisser parler la banque de spéculation et aujourd'hui on en arrive à un point où non seulement les banques ne prêtent plus et n'investissent plus dans les économies réelles mais elles se comportent comme des prédateurs donc moi je suis vraiment, j'ai plein d'ouvrages je me passionne pour l'Economie depuis longtemps tout ce que dit Mr Chouard maintenant est vérifiable et juste maintenant on peut ...... comme ça implique tous les secteurs de la vie tout court ça implique la politique, ça implique l'histoire les choix politiques et économiques qui ont été fait au sortir de la seconde guerre mondiale c'est très facile comme ça d'un revers de main de dire, oui oui ce que vous dites c'est des conneries de prendre l'air effarouché et de s'en aller. Non, ce qu'a dit Mr Chouard vraiment tout est juste E.C: sur l'aide des banques je voudrais souligner aussi que vous vous souvenez vous pensiez tout à l'heure à l'aide qui avez eu lieu en 2008 dans l'urgence et que les banques ont remboursé rapidement mais vous vous souvenez que depuis la banque européenne là aujourd'hui, encore aujourd'hui achète par tomberaux des titres totalement pourris qui ne valent absolumment rien et elle les achète au prix fort c'est à dire qu'on achète, la Banque centrale, notre banque centrale, nous sommes en train aujourd'hui de créer de la monnaie en très grande quantité, de créer des euros de créer des euros pour que les banques ne coulent pas parce que elles ont pris trop de risques, elles ont pris trop de risques!!! Le système, dont on parlera, de la création monétaire et de l'organisation...., et du lien qu'il y a entre cette création monétaire, trop facile pour les banques privées, avec les crises...., je m'aperçois que j'ai oublié d'apporter le bouquin de Juglar Juglar qui est un des économistes préféré de Maurice, avait montré la corrélation étroite, statistique, qu'il y a entre une création monétaire débridée par les banques privées, une création monétaire débridée qui conduit les acteurs à prendre trop de risques parce qu'on prend plus de risque quand on joue avec de l'argent qui est pas le sien qu'on sait qu'on va rembourser en faisant des cavaleries on prend trop de risque et comme les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ça fini par se casser la figure à tous les coups et Juglar à montrer une corrélation étroite passionnante, très intéressante confirmée par d'autres économistes comme Galbraith entre la crétation monétaire des banques privées débridée et qui je crois correspond pas à l'intérêt général ce droit que les banques privées ont obtenues de nos Etats de longue date, depuis 1592, depuis.... ça fait 300 ans, plus de 300 ans que les banques privées, qui étaient les plus gros commerçants à l'époque en prêtant aux princes qui en avaient besoin pour faire leurs guerres l'argent que les princes ne savaient pas en encore créer les banquiers avaient compris comment créer l'argent mais les Princes ne l'avaient pas compris et donc les princes dépendaient de ces banquiers et leur empruntaient de l'argent et ont consenti la création monétaire aux banques privées mais...., donc on peut comprendre ce qui historiquement a permis aux banques privées de capter ce pouvoir essentiel de création monétaire mais de proche en proche ça leur a donné une puissance qui est je pense dangereuse pour les personnes physiques je pense qu'ils deviennent trop fort plus fort même que les Etats et je pense que c'est dangereux pour nous je....il me semble que je...... vous parlez de la compétence des...... vous parliez de la compétence nécessaire de ceux qui dirigent les banques je suis bien d'accord avec vous mais j'ai pas l'impression que les ceux qui tiennent les banques et donc qui sont vraiment aux manettes aujourd'hui des banques privées je pense pas..., j'ai pas l'impression qu'ils aient fait la preuve éclatante de leurs compétences et que donc on pourrait faire l'essai en les sauvant en les abreuvant de milliers de milliards en rachetant leurs titres pourris au prix fort c'est quand même....... c'est beaucoup d'argent ça! intervenant: oui mais aujourd'hui ce sont des titres ce sont des obligations d'Etat E.C: mais pas seulement! pas seulement! tous les subprimes tous ça pas seulement non non et puis les obligations d'Etat qui deviennent pourris parce que les banques spéculent contre elles et puis parce qu'on oblige les Etats à payer un intérêt la Grèce si elle avait pas besoin... enfin la grèce n'a besoin de payer n'a besoin de payer ces 20% de taux d'intérêt farfelus elle a besoin que parce qu'elle s'est contrainte à passer par les marchés financiers pour payer sa dette mais c'est pas une fatalité ça! c'est le résultat d'une politique! d'une tenaille qui sert à étrangler les Etats. Mais quel intérêt avez-vous vous à ce que l'Etat soit étranglé? je comprends pas. Je comprends l'intérêt que les banques ont intérêt à ce que l'Etat soit étranglé mais nous les citoyens je comprend pas intervenant 3: 3 questions de la salle pour..... intervenant 4: je voudrais poser une question et si on payait pas la dette? si on la remboursait pas? qu'est-ce qui se passerait? E.C: c'est quelque chose de très grave il faut pas faire ça comme ça parce que... intervenant 4: mais c'est eux qui l'ont faite! eux! on est pas obliger de payer vous savez quand je suis à découvert je demande pas aux autres de payer! E.C: absolument, absolument non non mais... y a une solution intermédiaire entre payer intégralement la dette et la répudier complètement intervenant 4: mais la BCE c'est pas nous E.C: Attendez. Y a des tas de gens qui ont prêté aux Etats qui sont des gens comme vous et moi qui ont mis de côté leur retraite, leurs économies qui sont des gens tout à fait...., des gens normaux et qu'il faut absolument respecter si vous répudiez complètement la dette vous voleriez ces gens là et ce serait... un excès n'en justifie pas un autre une injustice n'en justifie pas une autre il faut trouver quelque chose qui permette de respecter ceux qui sont respectables et puis les gredins qui jouaient au casino et qui jouaient au casino depuis des décennies quand même et qui se goinfrent au dernier degré ceux-là on peut imaginer de répudier leurs dettes sans que se soit une catastrophe il me semble je pense qu'on peut.... il peut y avoir un traitement différencié du remboursement de la dette et d'autre part la récupération de la création monétaire la récupération de la création monétaire tout en sachant parfaitement qu'il faut pas créer trop d'argent je sais bien ça, j'ai énormément travaillé dessus je sais qu'il faut pas créer trop d'argent mais le fait de récupérer la création monétaire donc de se donner une marge de manoeuvre nouvelle c'est de l'ordre de 5% du revenu national brut du revenu national donc du PIB c'est les chiffres de Maurice...., c'est un ordre de grandeur récupérer la création monétaire nous .... nous dispenserais d'une dépense inutile de l'ordre de 5% donc cet argent là qui serait à nouveau disponible qui serait à nouveau un droit de seigneuriage de la crétion monétaire permettrait de rembourser progressivement la dette assez rapidement sur 10 ans ou 15 ans. Oui mais c'est politique! c'est juste politique il suffit de reprendre... intervenant: ça dépend des négociations est-ce que vous avez pensé aux amendes à peu prêt? E.C: ah beh non enfin j'ai pas entendu ça dans les négociations du tout les négociations aujourd'hui sont faites entre les banques les négociations sont faites entre les banques les accords de Bâle sont signés par des banquiers uniquement par des banquiers monsieur intervenant: les accords de Bâle c'est transformé le FESF en banque pour qu'ils puissent E.C: oui mais qui négocie ça? et qui négocie ça? les banques, y a pratiquement que des banques et des gouvernements d'ailleurs intervenant 5: s'il vous plait j'aimerais repartir à la cause des causes, l'intérêt la création monétaire, on parlait de création monétaire au départ pour l'Etat, pour lui-même mais y a aussi la crétion monétaire de la banque qui crée de l'argent pour prêter aux entreprises et aux particuliers mais l'Etat devrait reprendre ça à con compte pourquoi l'Etat ne créerait pas l'argent pour prêter lui-même aux entreprises et aux particuliers? si l'Etat créait l'argent pour prêter aux entreprises et aux particuliers avec intérêt y aurait pas besoin de payer des impôts on repart au fondamental E.C: Oui c'est ce que.... intervenant 5: la banque prête l'argent qui lui est confié vous confiez vos économies à la banque, elle vous sert un intérêt, la banque prend sa commission et touche des intérêts plus fort, et ici le surplus actuellement la banque crée l'argent qu'elle prête il n'existe pas, nous sommes bien d'accord? E.C: oui oui absolument intervenant 5: si l'Etat créait l'argent et disait ça y est c'est fini les banque ne créent plus l'argent l'Etat crée l'argent, et l'Etat prête l'argent à équivalence avec les banques, on aurait peut-être plus d'impôts! E.C: c'est le 100% monnaie intervenant 5: c'est ça? E.C: oui oui absolument intervenant 5: alors le problème est de repartir à la cause des causes, qu'est-ce que c'est que l'argent? on est bien d'accord? E.C: Oui oui c'est.. intervenant 5: fondamentalement y a un problème tout au fond y a un problème! E.C: le système des réserves fractionnaires avec la possibilité pour les banques privées de créer la monnaie qu'elles prêtent à l'oaccasion du crédit est contestable vraiment contestable et coûteux pour la collectivité intervenant 5: les religions sont contre ça E.C: elles sont contre... on trouve de tout dans les textes les textes religieux on trouve ça et son contraire on trouve les 2. intervenant: une autre question ici E.C: il y a des parties de la Bible qui défendent les prêts intérêt donc il y a les 2 intervenant: je n'ai pas une question mais simplement une remarque de forme moi je pense que ce serait agréable si vous poursuiviez votre exposé tranquilement et que vous sortiez du ping-pong avec tel ou tel participant dans la salle parce que à force de jouer au ping-pong ça devient de plus en plus rapide et de plus en plus affectif et aussi de plus en plus technique et moi en tant que non spécialiste je risque de n'y comprendre plus grand-chose E.C: Oui, ok. intervenant: juste y a une dernière question interveanant: je me permets.... avant d'aller sur le fond je me permets quand même de répondre à l'intervention précédente j'ose espérer qu'on est pas dans une idée de débat de spécialistes d'autant plus que apparemment d'après ce que j'ai compris vous êtes ici pour défendre le tirage au sort donc ce qui est quand même à l'encontre d'une spécialisation en mettant de l'intéractivité dans le débat je pense que c'est quand même important sinon va rentrer dans un cadre scolaire, et je crois qu'on y est surtout quand c'est long parce qu'apparemment on est parti sur plusieurs étapes entendre parler quelqu'un 2 heures de façon très scolaire moi je vous avoue que ça m'emmerde et je trouve pas ça intéressant c'est plus intéressant quand ça réagi cela étant dit maintenant sur le fond du sujet intervenant: c'est votre avis monsieur, ce n'est pas l'avis de tout le monde! intervenant: Bien sûr et je réponds à un avis qui a été exprimé au même titre que j'ai permis à la personne qui s'est exprimé je l'ai écouté de façon très démocratique donc je me permets d'exprimer le mien également de façon très démocratique intervenant: oui bien sûr intervenant: merci. Sur le fond du sujet y a quand même quelque chose qu'on a pas abordé et qui m'intrigue, c'est tout d'abord créer de l'argent l'Etat, même l'Etat avant 73 pouvait pas arriver comme ça et faire tourner la machine à billet! on crée de l'argent en fonction de la richesse qu'on produit je suppose qu'il doit y avoir un mécanisme, j'aimerais bien qu'on me l'explique. En second lieu vers ce que je voudrais aller c'est qu'on ne discute pas quand même du plus important c'est à dire la production de la richesse à qui appartiennent les outils qui produisent cette richesse et comment on la répartie. On parle des banques les banques elles prêtent pour qu'on dispose d'un outil de travail en utilisant cet outil de travail on rembourse les banques grosso modo c'est ça ou j'ai raté un épisode dans le schéma et moi j'aimerais bien savoir pourquoi est-ce qu'on aborde pas cette question? qui est à mon sens fondamentale et qui pose ensuite la question du problème démocratique parce que c'est là qu'il y a un souci c'est... si les financiers s'affranchissent des biens du collectif et que les ministres et ceux des pouvoirs leurs permettent de le faire c'est qu'ils ont des intérêts commun et que ces intérêts commun sont contraires à ceux des travailleurs à ceux qui produisent la richesse dont eux bénéficient et que eux nous soutirent et cette dualité là tant qu'elle sera pas réglée moi je pense que toutes les propositions que vous.... dans votre petite check-list, que j'ai lu avec beaucoup d'attention, seront inefficaces. E.C: elles n'adviendront pas. intervenant: elles n'adviendront pas donc dans votre schéma que vous exposez depuis le début ne semble approprié dans le cadre du système qui existe actuellement celui d'une économie du marché qu'elle soit libéralisme ou social-démocrate c'est différentes orientations qu'elle peut prendre mais on reste dans la logique de l'économie du marché et tant qu'on cassera pas cette logique d'économie du marché moi je pense qu'on pourra pas aller vers une Démocratie puisque ceux qui ont le pouvoir ils se donnent mêmes les outils pour réprimer... hein... faut voir c'est quand même terrible ce qui se passe quand on va en Tunisie, ce qui s'est passé pendant la révolution pour en avoir parlé avec un copain cette semaine s'était émouvant quand on voit en Grèce, en Espagne tout ce qui se passe! les répressions du mouvement social en France aussi, ça existe quand on voit comment on réprime les copains de continental qui ont perdu leur boulot dans une pure logique de spéculation de cette entreprise puisque c'est une entreprise qui fait des bénéfices et s'était une boite qui... enfin continental clairoix s'était spécialisé et le site n'était pas défécitaire en lui-même donc y a.... on touche quand même à un sujet enfin moi j'aimerais bien qu'on en débate un petit peu de cette question là merci. E.C: oui alors pour ma part je... j'ai mon avis sur la question mais je... je préfère pas trancher et je trouve...il est pas intéressant en tout cas ça n'a pas d'intérêt de savoir si je suis pour ou contre l'économie de marché ou le... je pense que c'est aux gens de décider c'est au peuple de décider quel est le régime qu'il préfère après en avoir débattu de façon non démagogique enfin en évitant les pièges démagogiques puisqu'il va y avoir probablement des... des orateurs brillants qui vont essayer de fausser l'opinion en trompant les gens donc le moment... enfin à mon avis le choix de société qui consiste à décider comment on... comment sont répartis les droits sur les moyens de production ce choix de société là fait parti des décisions politiques qui devraient revenir aux gens eux-mêmes, au peuple lui-même et.... mais j'ai pas besoin de trancher cette question là pour vous donner une réponse qui à mon avis est plus forte parce qu'elle va traiter non seulement ce problème là mais bien d'autre problèmes bien d'autres injustices sociales mais je peux pas ouvrir trop grand la parenthèse parce que normalement j'ai gardé le meilleur pour la fin j'ai gardé cette partie là comme la... je crois la partie la plus intéressante de ce que j'ai découvert c'est à dire de ce que c'est qu'une vraie Démocratie comment ça fonctionne, comment ça s'institut et comment ça se protège comment on fait pour concrètement y arriver qu'est ce qu'on peut faire aujourd'hui pour y arriver bon si vous voulez on peut commencer par ça et puis on parlera de la monnaie après A priori je suis pas... si vous préfèrez qu'on en parle dans cet ordre là je veux bien mais dans l'ordre logique puisque c'est après avoir bien étudié nos différentes impuissances et la façon dont ces impuissances ont été instituées, c'est après les avoir bien étudiées qu'on pourra bien comprendre l'intérêt d'une vraie Démocratie parce que vous allez voir qu'une vraie Démocratie ça devrait nous permettre ça devrait nous permettre de régler, c'est étonnant, de régler... peut-être pas tous mais un très grand nombre des problèmes auxquels on est confronté Alors pour reprendre le fil de ce que je disais je vous parlais de l'Union Eropéenne et d'une dizaine de points l'abandon de la création monétaire aux banques privées donc avec l'article 104 de Maastricht a été obtenu je pense par DOL, c'est à dire par tromperie c'est à dire que.... moi je me souviens j'ai traité oui au traité de Maastricht et je ne connaissais pas l'article 104, y a pas eu de débat sur l'article 104 y a eu aucun débat public et de la même façon que.... dans les institutions de Maastricht y avait également l'indépendance de la banque centrale y avait également sa mission anti-inflation et donc chômagène et on a pas eu de débat du tout là-dessus, on nous a parlé de l'Euro on a beaucoup beaucoup parlé de l'Euro et l'Euro ça paraissait, s'était bien défendu ça paraissait jouable et c'est là-dessus et moi j'ai le souvenir d'avoir voté oui là-dessus et quand j'étudie le traité de Maastricht, les institutions après coup j'ai l'impression qu'on m'a conduit à voter oui pour un... en me cachant des rouages extrêmement dangereux des rouages extrêmement problématiques dans ce qui est devenu ensuite la partie 1 du TCE la plupart des résistants de gauche et de droite la plupart des résistants aux institutions européennes travaillaient sur la partie 3 et les politiques économiques étaient conduites dans la partie 3 et moi je me bagarrais surtout sur la partie 1 c'est à dire sur des impuissances politiques programmées qui permettaient la confusion des pouvoirs et l'impuissance politique des citoyens et la confusion des pouvoirs dans des proportions considérables c'est à dire que nos élus n'ont pas de pouvoir et ceux qui ont le pouvoir dans les institutions européennes ne sont pas élus il me semble que... et ça c'est programmé dans la partie 1. Il me semble que ça méritait débat et le fait que ça n'est pas eu lieu me conduit à penser que les institutions européennes sont illégitimes Alors dans les points dont je voudrais vous parler parce que je sais que vous en entendrez pas reparler si je vous en parle pas il y a ce que j'appelle les lois sans parlement