Return to Video

La fausse démocratie expliquée en 10 minutes par Etienne Chouard

  • 0:01 - 0:03
    La campagne électorale ne peut être gagnée qu'au prix
  • 0:03 - 0:07
    du financement d'une campagne qui est littéralement ruineuse,
  • 0:07 - 0:10
    inaccessible à un humain. Et ça, c'est absolument universel.
  • 0:10 - 0:14
    C'est-à-dire que quelles que soient les cultures, les civilisations,
  • 0:14 - 0:19
    les niveaux de développement,.... l'élection, par construction,
  • 0:19 - 0:22
    et parce qu'elle porte en elle la compétition électorale
  • 0:22 - 0:26
    qui à grande échelle doit être financée. ....l'election porte en elle
  • 0:26 - 0:31
    la corruption : la corruption des élus par ceux qui ont financé la campagne électorale.
  • 0:31 - 0:33
    C'est quelque chose qui est connu depuis longtemps, ça...
  • 0:33 - 0:37
    Je pense que c'est central et qu'on ne donne pas à cette observation
  • 0:37 - 0:39
    la force qu'elle devrait avoir.
  • 0:39 - 0:42
    Parce que si on constate que les multinationales
  • 0:42 - 0:45
    contrôlent les marionettes politiques que sont les acteurs poliques,
  • 0:45 - 0:47
    et notamment les multinationales de la finance .
  • 0:47 - 0:49
    Les banques sont des multinationales évidemment .
  • 0:49 - 0:53
    Les multinationales contrôlent les marionettes parce qu'elles ont financé leur campagne
  • 0:53 - 0:56
    et parce qu'elles financeront la campagne de la réelection.
  • 0:56 - 0:59
    On est en train d'arriver à l'organisation politique
  • 0:59 - 1:05
    qui fait de l'élection le rouage central de la désignation des acteurs politiques.
  • 1:05 - 1:07
    Ca nous parait une évidence parce que
  • 1:07 - 1:10
    depuis qu'on est petit à l'école, on nous apprend
  • 1:10 - 1:13
    que démocratie = élection et élection = démocratie
  • 1:13 - 1:16
    Les médias nous le répètent, les acteurs politiques nous le répètent.
  • 1:16 - 1:20
    Donc tous les journalistes, tous les acteurs répètent aux enfants et aux adultes
  • 1:20 - 1:23
    que élection = démocratie et que démocratie = élection
  • 1:23 - 1:27
    Ca ne nous vient même plus à l'idée de questionner
  • 1:27 - 1:28
    ce qui est une évidence.
  • 1:28 - 1:32
    "Oui........ une démocratie.....ce qu'on connait de mieux comme régime..........heu
  • 1:32 - 1:35
    c'est le mécanisme de l'élection."
  • 1:35 - 1:38
    Et je pense que c'est là que nous nous trompons
  • 1:38 - 1:42
    c'est à dire que l'élection, qui consiste à choisir le meilleur
  • 1:42 - 1:47
    parmi une série de candidats (le meilleur = aristos)...
  • 1:47 - 1:51
    ...l'élection, elle, est très profondément, elle est viscéralement
  • 1:51 - 1:55
    elle est inévitablement aristocratique :
  • 1:55 - 1:58
    élection du meilleur... le meilleur = aristos
  • 1:58 - 2:02
    et ce qui est aristocratique, on le sait depuis 2500 ans
  • 2:02 - 2:05
    les procédures aristocratiques, les régimes aristocratiques
  • 2:05 - 2:09
    est voué à une dérive oligarchique.
  • 2:09 - 2:10
    C'est à dire le gouvernement de quelques uns
  • 2:10 - 2:13
    qui ne sont plus les meilleurs, qui étaient les meilleurs
  • 2:13 - 2:17
    au départ, puis progressivement ils se sont autonomisés
  • 2:17 - 2:21
    et ça dérive toujours comme ça. L'aristocratie
  • 2:21 - 2:24
    devient une oligarchie. Et ces gens là comme ils ont été élus
  • 2:24 - 2:27
    à l'issue d'une campagne électorale ruineuse,
  • 2:27 - 2:29
    ils rendent des comptes à ceux qui leur ont donné le pouvoir finalement.
  • 2:29 - 2:33
    Ceux qui leur ont donné le pouvoir ce n'est pas ceux qui ont voté
  • 2:33 - 2:36
    c'est ceux qui ont payé la campagne électorale
  • 2:36 - 2:40
    induisant les votes. Et ces gens là, donc les marionettes
  • 2:40 - 2:42
    politiques que sont les élus à grande échelle
  • 2:42 - 2:44
    Je ne parle pas des élus à petite échelle,
  • 2:44 - 2:48
    mais les élus à grande échelle nous jouent un simulacre
  • 2:48 - 2:52
    une pantomine de pouvoir, mais en fait ils ne sont pas
  • 2:52 - 2:55
    au pouvoir pour le compte de l'interêt général
  • 2:55 - 2:58
    Ils sont au pouvoir pour le service prioritaire
  • 2:58 - 3:00
    de leurs donneurs d'ordre, de leurs financiers
  • 3:00 - 3:02
    de ceux qui ont financé leurs campagnes passées
  • 3:02 - 3:03
    et qui financeront leurs campagnes à venir.
  • 3:03 - 3:05
    Tout ça est programmé quelque part. Cette élection
  • 3:05 - 3:09
    soit disant démocratique, alors que... c'est le contraire :
  • 3:09 - 3:11
    l'élection c'est la négation de la démocratie.
  • 3:11 - 3:13
    Ca consiste à abandonner le pouvoir.
  • 3:13 - 3:15
    Le peuple abandonne son pouvoir au profit de gens
  • 3:15 - 3:18
    qui vont être ses Maîtres, qui vont tout décider à sa place,
  • 3:18 - 3:21
    à la place du peuple, et donc c'est le contraire
  • 3:21 - 3:23
    de la démocratie. La démocratie c'est un peuple
  • 3:23 - 3:25
    qui vote lui-même ses lois.Directement, un peu comme
  • 3:25 - 3:27
    dans certaines communes de Suisse
  • 3:27 - 3:29
    où il n'y a pas de conseil municipal, et où en fait
  • 3:29 - 3:33
    les citoyens, ceux qui veulent, se réunissent dans un gymnase
  • 3:33 - 3:35
    et votent eux-mêmes leurs lois à main levée
  • 3:35 - 3:37
    Leurs lois sur l'éducation, leurs lois sur la Police
  • 3:37 - 3:40
    leurs lois sur la propriété... Ils votent eux-mêmes
  • 3:40 - 3:42
    leurs lois. Et c'est possible ça, c'est juste
  • 3:42 - 3:46
    une question de volonté politique du peuple en question.
  • 3:46 - 3:48
    Là simplement ce qu'il faut comprendre c'est que
  • 3:48 - 3:49
    le moment où le peuple se fait déposséder,
  • 3:49 - 3:52
    c'est le moment constituant.
  • 3:52 - 3:55
    C'est le moment où l'on écrit le Droit du Droit,
  • 3:55 - 3:58
    c'est à dire le Droit Supérieur que devraient
  • 3:58 - 4:00
    normalement craindre les parlementaires, les ministres,
  • 4:00 - 4:04
    les juges... et que nous laissons écrire sottement.
  • 4:04 - 4:07
    On est vraiment idiots, nous laissons écrire la Constitution
  • 4:07 - 4:09
    par les professionnels de la Politique qui
  • 4:09 - 4:12
    devraient la craindre. Alors, c'est pas étonnant
  • 4:12 - 4:14
    que les constitutions, partout dans le monde
  • 4:14 - 4:17
    et à toutes les époques, programment l'élection
  • 4:17 - 4:19
    parce qu'ils savent bien que l'élection
  • 4:19 - 4:21
    ils en feront ce qu'ils voudront, et ils nous conduiront
  • 4:21 - 4:24
    à élire des gens parmi eux puisque l'élection
  • 4:24 - 4:27
    présuppose des candidats et que
  • 4:27 - 4:29
    les candidats sont désignés par les partis politiques
  • 4:29 - 4:31
    c'est à dire par eux. Et nous laissons, nous,
  • 4:31 - 4:33
    les gens normaux, les gens qui n'avons pas envie
  • 4:33 - 4:35
    d'exercer le pouvoir, nous laissons écrire la Constitution
  • 4:35 - 4:38
    par ceux-là mêmes qui devraient la craindre.
  • 4:38 - 4:41
    Et c'est à ce moment là que nous perdons
  • 4:41 - 4:44
    tous nos combats futurs, y compris évidemment
  • 4:44 - 4:47
    principalement, puisque c'est un des combats majeurs,
  • 4:47 - 4:49
    y compris le combat écologique.
  • 4:49 - 4:51
    Nous perdons la bataille écologique au moment
  • 4:51 - 4:55
    où nous laissons écrire la constitution par
  • 4:55 - 4:58
    les professionnels de la politique, qui par là même
  • 4:58 - 5:02
    vont organiser notre impuissance, et leur dépendance
  • 5:02 - 5:04
    (la dépendance de ces professionnels de la politique)
  • 5:04 - 5:06
    au profit des grands acteurs économiques
  • 5:06 - 5:07
    que sont les multinationales.
  • 5:07 - 5:09
    C'est ça la cause des causes : c'est notre indifférence
  • 5:09 - 5:11
    par rapport au processus constituant.
  • 5:11 - 5:13
    Si nous étions moins bêtes, nous ferions le lien entre
  • 5:13 - 5:17
    l'écologie, notre souci d'efficacité et de contrôle
  • 5:17 - 5:19
    populaire par rapport au désastre écologique.
  • 5:19 - 5:22
    Nous ferions le lien entre notre impuissance politique
  • 5:22 - 5:24
    et le fait que nous nous sommes désinteressés
  • 5:24 - 5:26
    de la Constitution, dans laquelle notre puissance
  • 5:26 - 5:28
    politique pourrait être programmée, dans laquelle
  • 5:28 - 5:30
    pour l'instant, c'est dans la constitution que
  • 5:30 - 5:32
    notre impuissance est programmée.
  • 5:32 - 5:35
    Mais si nous faisions le lien entre cette impuissance
  • 5:35 - 5:39
    et sa source, qui est le processus constituant déployé
  • 5:39 - 5:41
    par les professionnels de la politique
  • 5:41 - 5:43
    qui ne devraient pas écrire la constitution.
  • 5:43 - 5:45
    Et c'est à nous de leur interdire, c'est à nous d'exiger
  • 5:45 - 5:49
    que la constituante soit indépendante
  • 5:49 - 5:51
    des acteurs politiques de métier.
  • 5:51 - 5:55
    Je pense que tant qu'on se battra sur les désordres
  • 5:55 - 5:57
    écologiques, sur les désastres écologiques,
  • 5:57 - 6:00
    on se battra sur les conséquences, et on est voué
  • 6:00 - 6:06
    on est condamné aux bavardages, aux gesticulations
  • 6:06 - 6:09
    sans effet. Les multinationales se marrent bien
  • 6:09 - 6:12
    quand elles nous voient gesticuler, tempêter,
  • 6:12 - 6:17
    manifester, pétitionner, sans aucun effet puisque
  • 6:17 - 6:20
    ce qui compte, c'est : Qui contrôle la Police ?
  • 6:20 - 6:22
    Qui contrôle les juges ? Qui contrôle
  • 6:22 - 6:26
    les huissiers, l'armée ? Les gens qui contrôlent
  • 6:26 - 6:29
    la force publique sont désignés dans la constitution
  • 6:29 - 6:34
    et nous nous en foutons. Nous méprisons sottement.
  • 6:34 - 6:37
    Et ça, on le paye en asservissement dans l'entreprise,
  • 6:37 - 6:41
    on le paye en asservissement écologique,
  • 6:41 - 6:45
    on le paye en travail forcé au profit de ceux qui ont beaucoup
  • 6:45 - 6:48
    d'argent. On le paye en sabordage monétaire éhonté.
  • 6:48 - 6:51
    Tout ça c'est les conséquences de ce que j'analyse
  • 6:51 - 6:55
    comme la cause des cause, qui est l'indifférence populaire
  • 6:55 - 7:00
    par rapport à cet outil génial que nous devrions apprendre à utiliser,
  • 7:00 - 7:06
    à respecter, à protéger dès la plus tendre enfance.
  • 7:06 - 7:08
    Et bien nous l'ignorons complètement, nous nous en foutons complètement.
  • 7:08 - 7:11
    On est compètement matérialiste, on ne fait pas de politique.
  • 7:11 - 7:15
    Les humains ne savent même pas que la constitution existe.
  • 7:15 - 7:18
    Dans le meilleur des cas, ceux qui savent que la constitution existe,
  • 7:18 - 7:21
    quand il s'agit de la réécrire, demandent une constituante élue.
  • 7:21 - 7:24
    C'est à dire, élue, parmi les candidats des partis.
  • 7:24 - 7:27
    C'est à dire, élue, parmi les professionnels de la politique.
  • 7:27 - 7:30
    Les professeurs de droit public dans le meilleur des cas réclament une constituante élue :
  • 7:30 - 7:34
    c'est à dire la continuation de notre impuissance.
  • 7:34 - 7:38
    C'est la perpétuation de ce qui fait l'injustice sur Terre.
  • 7:38 - 7:41
    Je ne dis pas que le résultat sera parfait,
  • 7:41 - 7:43
    mais tout va changer, y compris sur le plan écologique.
  • 7:43 - 7:47
    Tout va changer quand les peuples vont faire le lien, enfin,
  • 7:47 - 7:51
    entre la multiplicité et leurs milliers de problèmes.
  • 7:51 - 7:54
    Quand on va mettre fin à la généralisation des abus de pouvoir
  • 7:54 - 7:58
    que rend possible notre indifférence constituante,
  • 7:58 - 8:00
    on va tout changer !
  • 8:00 - 8:02
    intervenant: Etienne, est-ce que tu as des pistes citoyennes
  • 8:02 - 8:06
    pour sortir du cercle vicieux de la déchéance électorale ?
  • 8:06 - 8:09
    E.C: Si il ya un homme seul qui défend cette idée là,
  • 8:09 - 8:13
    et qu'il commence à être populaire, et qu'il commence à gagner des élections,
  • 8:13 - 8:16
    et qu'il va déclencher un processus constituant désintéressé,
  • 8:16 - 8:20
    et donc, priver les multinationales et les riches de la maîtrise du pouvoir politique
  • 8:20 - 8:25
    qui existe depuis 200 ans, ( le capitalisme n'est possible que par le suffrage universel,
  • 8:25 - 8:26
    qui permet aux riches d'acheter le pouvoir) ....
  • 8:26 - 8:29
    Si il y a un homme, seul ,qui défend ça, il va se faire assassiner tout simplement.
  • 8:29 - 8:31
    Parce qu'ils vont nous voir venir avec le tirage au sort.
  • 8:31 - 8:34
    Ils savent bien ce qu'ils ont à perdre avec ce truc là !
  • 8:34 - 8:37
    A mon avis, il ne faut pas procéder comme ça : il faut que nous nous passions le mot.
  • 8:37 - 8:39
    Comme nous le faisons là en ce moment.
  • 8:39 - 8:42
    Et il faudrait que chacun de ceux qui ont compris ce truc là
  • 8:42 - 8:46
    devienne, on appelle ça un "virus", "un virus gentil"," un virus bénéfique".
  • 8:46 - 8:49
    Un virus de justice sociale, un virus démocratique quoi.
  • 8:49 - 8:53
    Mais virus pour dire qu'il faut coller une maladie à l'oligarchie régnante.
  • 8:53 - 8:58
    C'est à dire que le monstre peut tomb...., il est très puissant là, je veux dire il a tous les pouvoirs :
  • 8:58 - 9:03
    pouvoir politique, pouvoir économique, pouvoir médiatique, pouvoir financier, pouvoir culturel,
  • 9:03 - 9:08
    je veux dire..........., c'est un monstre, je veux dire..........avec un rapport de force on ne gagnera jamais.
  • 9:08 - 9:11
    Par contre on peut lui coller une maladie alors. Quand on est malade
  • 9:11 - 9:16
    on est très affaibli. On peut mourir. Et l'oligarchie, je pense, peut mourir.
  • 9:16 - 9:19
    Je crois que j'ai trouvé un antidote.
  • 9:19 - 9:23
    Si la désignation des acteurs politiques était,
  • 9:23 - 9:26
    mais parce que nous serions des millions à le vouloir
  • 9:26 - 9:29
    ça n'adviendra pas tout seul, il faut que nous soyons des millions à le vouloir,
  • 9:29 - 9:35
    mais si nous arrivions au résultat du tirage au sort pour désigner les acteurs politiques
  • 9:35 - 9:37
    et pour désigner les contrôleurs des acteurs politiques,
  • 9:37 - 9:43
    nous rendrions l'oligarchie mortellement malade. Comment faire ?
  • 9:43 - 9:45
    Il faudra s'insurger un jour ou l'autre, oui, bon
  • 9:45 - 9:47
    les insurrections y en a partout dans le monde,
  • 9:47 - 9:49
    à toutes les époques c'est pas un drame.
  • 9:49 - 9:52
    C'est le lot de l'humanité,... on n'arrête pas de s'insurger contre nos maîtres.
  • 9:52 - 9:56
    Mais cette fois-ci, si nous nous étions, avant de nous insurger,...
  • 9:56 - 9:59
    si nous nous étions passé le mot :"arrêtons de nous disperser",
  • 9:59 - 10:02
    (enfin on peut continuer à être différent, sur ce qui nous intéresse :
  • 10:02 - 10:05
    vous vous êtes très branché sur l'écologie, c'est très bien que
  • 10:05 - 10:09
    ça vous rende très compétent sur ce désastre là mais y a d'autres désastres
  • 10:09 - 10:12
    qui sont liés à la même cause) ,et on pourrait dire
  • 10:12 - 10:16
    "cessons de nous diviser de façon grave sur les conséquences",
  • 10:16 - 10:20
    et "concentrons nous, en plus de notre spécialisation sur tel ou tel secteur".
  • 10:20 - 10:23
    Concentrons nous sur la cause des causes qui serait,
  • 10:23 - 10:26
    si vous êtes d'accord avec moi, que nous avons besoin d'un processus constituant,
  • 10:26 - 10:29
    désintéressé, sans aucun professionnel de la politique.
  • 10:29 - 10:32
    C'est à dire probablement tirée au sort, une constituante tirée au sort.
  • 10:32 - 10:36
    J'ai peut-être tort, je viens pas avec une vérité révélée, je cherche.
  • 10:36 - 10:43
    Je cherche et je me confronte aux objections, aux controverses,
  • 10:43 - 10:47
    et pour l'instant j'ai pas trouvé d'objection qui montrent que j'ai tort,
  • 10:47 - 10:51
    donc je continue. Et si vous trouvez que c'est une bonne idée,
  • 10:51 - 10:53
    et bien il faut m'aider. Parce que tout seul moi je ne ferai rien du tout.
  • 10:53 - 10:56
    Je vais parler, dans le meilleur des cas, à quelques dizaines de milliers de personnes,
  • 10:56 - 11:00
    et c'est très insuffisant. Il faut que chacun d'entre nous....
  • 11:00 - 11:02
    Qu'on devienne des globules blancs!!
Title:
La fausse démocratie expliquée en 10 minutes par Etienne Chouard
Description:

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/

more » « less
Video Language:
French
Duration:
11:02

French subtitles

Revisions